Voyage exceptionnel et unique guidé par plusieurs ornithologues de renom comme Kilian Mulmarney (dessinateur du "guide ornitho") et Philippe Dubois. Cette croisière vous est proposée grâce à une collaboration avec une agence ornitho néerlandaise qui privatise un bateau qui vous amènera à découvrir oiseaux enédmiques et pélagique du Cap-Vert à Madère. La précédente édition de cette croisière tant attendue par de nombreux ornithologues n'avait pas été proposée depuis 10 ans.
Avant et après cette croisière en mer à la recherche d'oiseaux marins pélagiques, nous vous proposons de découvrir pendant quelques jours, les oiseaux terrestres endémiques du Cap Vert et de Madère (Martinet du Cap-Vert, Moineau du Cap-Vert, Rousserolle du Cap Vert, Buse du Cap-Vert, Roitelet de Madère, Pigeon trocaz, Pinson de Madère, Martinet unicolore).
A bord du Plancius, vous visiterez les riches eaux du Cap-Vert, pour remonter ensuite au large des côtes d'Afrique de l'Ouest en direction de Madère en passant par les Canaries, les Salvages puis les Désertas. Parmis les nombreux oiseaux de mer remarquables, vous pourrez rencontrer : Phaéton à bec rouge, Fou brun, Puffin du Cap-Vert, Puffin de Macaronésie, Puffin de Boyd, Pétrel gongon, Pétrel des Désertas, Pétrel de Madère, Pétrel de Bulwer, Océanite frégate, Océanite du Cap-Vert, Océanite de Madère, Océanite de Wilson, Sterne d'Afrique... D'autres espèces plus rares comme le Fou à pieds rouges, le Phaéton à bec jaune ou encore le Labbe de MacCormick.
Du côté des mammifères marins, diverses espèces pourront aussi être observées comme Globicéphale tropical, Dauphin à gros nez, Dauphin commun, Dauphin tacheté pantropical, Cachalot, Rorqual commun, Hypéroodon boréal, Baleine à bec de Cuvier... et pour les espèces plus rares, Rorqual de de Bryde, Dauphin à bec étroit, Baleine à bec de Blainville ou Cachalot nain.
Les îles du Cap-Vert se trouvent à 375 miles au large de la côte de l'Afrique de l'Ouest et sont toutes d'origine volcanique. Les îles présentent une variété de paysages, des spectaculaires montagnes accidentées de Santiago, Santo Antao et Sâo Nicolau aux salines plates de Sal et Maio. Les îles du Cap-Vert ont été découvertes par les Portugais entre 1455 et 1461. Un récit intéressant de l'histoire du Cap-Vert se trouve dans le musée du Centre de Praia. L’isolement des îles du Cap-Vert a conduit à l'apparition d'un certain nombres d’espèces endémiques, en particulier d’oiseaux comme le Héron de Bourne, la Buse du Cap-Vert, le Martinet du Cap-Vert, l’Alouette de Raso, la Rousserolle du Cap-Vert et le Moineau du Cap-Vert. Mais il existe d'autres espèces intéressantes sur ces îles aussi comme le Courvite isabelle, le Martin-chasseur à tête grise, le Sirli du désert, l’Ammomane élégante, la Moinelette à front blanc ou la Fauvette à lunettes.
Un autre point d'intérêt pour les naturalistes est que le 16 janvier 1832, Charles Darwin débarqué sur Santiago et a noté une couche de coquillages blancs dans une falaise à Porto Praia. Une observation qui a conduit plus tard à l’une de ses théories moins connues de « l’élévation des continents » et de «l’enfoncement des fonds océaniques».
Depuis Praia, vous longerez la côte ouest de Santiago puis vous dirigerez vers le nord en direction de la petite île de Raso, située à environ 120 milles de Santiago. Il y aura beaucoup à observer en chemin, surtout en soirée, lorsque les puffins et autres oiseaux marins commencent à revenir vers les îles après une journée de pêche en mer.
Vous effectuerez une croisière en zodiac près de Raso pour tenter d’apercevoir la fameuse Alouette de Raso et les oiseaux marins en reproduction avant de prendre le large vers la côte ouest-africaine pour assister à un véritable spectacle migratoire ! Ici, dans les eaux riches le long du plateau continental au large de la Mauritanie et du Sahara occidental, vous pouvez vous attendre à l’inattendu. Des milliers d’oiseaux migreront vers le nord, incluant les quatre espèces de labbes. Des groupes de Phalaropes à bec large sont également souvent observés ici, ainsi que des vols de mouettes de Sabine, d’océanites tempêtes, de fous de Bassan, de sternes arctiques et guifettes noires. Ces nicheurs du nord sont rejoints depuis le sud par les sternes royales africaines, les océanites de Wilson, ainsi que par le puffin fuligineux et — pour les plus chanceux — peut-être même le Labbe de MacCormic, une espèce en progression vers le nord dans ces eaux durant nos mois de printemps et d’été. Vous naviguerez ensuite à travers les îles Canaries où vous observerez les puffins de Macaronésie et cendré, les pétrels de Bulwer et les océanites frégates.
Les îles Selvagens, situées à 80 milles au nord des Canaries, représentent sans doute la destination ultime pour tous ceux intéressés par les Procellariiformes du Paléarctique occidental. D’énormes colonies de pétrels et de puffins y nichent, comprenant environ 15 000 puffins cendrés, 5 000 pétrels de Bulwer, 2 000 puffins de Macaronésie, 60 000 pétrels frégates et 1 500 couples d’Océanites de Castro. Ces espèces se rassemblant par milliers au large le soir avant de retourner à leur nid après la tombée de la nuit, ces moments d'observations uniques devraient être l’un des moments forts de ce voyage.
Le circuit se poursuit vers Madère, où vous chercherez le Pétrel des Desertas, le Puffin cendré, le Pétrel de Bulwer et le l'Oécéanite de Madère, tous nicheurs sur l’île Desertas. Le lendemain matin, nous visiterons les eaux au nord de Madère, où le Pétrel de Madère (espèce endémique de Madère) est connu pour se nourrir, et où nous pourrons également rencontrer le Puffin de Macaronésie et l'Océanite frégate.
Vers midi, vous arriverez à Funchal, la capitale de Madère, où vous débarquerez du Plancius. Durant cette après-midi vous partez à la recherche des oiseaux terrestres endémiques de Madère (Roitelet de Madère, Pigeon trocaz, Pinson de Madère, Martinet unicolore) avant un retour en France le lendemain matin.
