Dès la fin août, les premiers migrateurs font leur retour en Brenne, annonçant les prémices de l’automne. Les limicoles, le Balbuzard pêcheur et plusieurs espèces nicheuses locales entament leurs regroupements post-nuptiaux, formant parfois de spectaculaires rassemblements d’hirondelles, d’étourneaux sansonnets, voire de rapaces comme le Milan noir. Au détour d’un chemin ou d’un sentier, il n’est pas rare de croiser une Cistude d’Europe en quête d’un nouvel étang. Et dès septembre, les forêts résonnent du brame du cerf, un moment fort et emblématique que l’on peut écouter — voire observer — à proximité des massifs boisés.
Classée Parc naturel régional, la Brenne est également reconnue à l’échelle internationale pour la valeur de ses milieux humides (site Ramsar, zone Natura 2000). Avec ses plus de 4 000 étangs, elle constitue l’une des plus vastes zones humides continentales de France. Ces plans d’eau, traditionnellement utilisés pour la pisciculture, jouent aujourd’hui un rôle fondamental pour la biodiversité. Sur les 267 espèces d’oiseaux recensées dans la région, 150 y nichent régulièrement.
Pendant cinq jours, accompagnés par Émilie Mitchell, vous partirez à la découverte de cette nature foisonnante. Si les oiseaux seront au cœur de nos observations, nous nous intéresserons également aux autres richesses du territoire : insectes, plantes typiques de la Brenne, milieux naturels. Chaque jour, des balades de 4 à 6 km nous permettront de nous immerger dans ces paysages uniques, d’aiguiser notre regard, et d’apprendre à reconnaître quelques plantes sauvages comestibles. Une belle parenthèse naturaliste au cœur d’un territoire préservé.